Nous avons le plaisir de partager avec vous l’histoire de Cartier et le Tutti Frutti. A découvrir sur notre site presse ICI.
Dès les années 1900, la Maison crée ses premiers bijoux indiens. En 1911, Monsieur Jacques, comme l’appelaient les employés de la Maison, embarque sur le Polynesia : direction les Indes, à la recherche des plus belles pierres. À Delhi, Calcutta et Bombay, Cartier s’entoure de négociants de confiance.
L’Inde est une révélation et les gemmes découvertes un émerveillement. Boules côtelées ou godronnées, rubis, saphirs, émeraudes gravées en forme de feuilles, de fleurs ou de baies… Toutes ces pierres, emblématiques de la joaillerie traditionnelle indienne, vont inspirer à Cartier des combinaisons de couleurs encore jamais vues : rouge, vert, bleu.
Ces pierres évoquent, à travers leur gravure, le goût pour les fleurs des empereurs de la dynastie moghole qui va régner sur le Nord de l’Inde jusqu’au XVIIIe siècle. Grands amateurs d’ornements et de pierres précieuses, les Moghols s’appuient à l’époque sur le savoir-faire des artistes indiens, seuls à savoir tailler en relief et graver en creux dans les ateliers impériaux du Rajasthan, des émeraudes, des saphirs et des spinelles, aussi appelés « rubis balais ».