La David Bloch Gallery organise le vernissage Arnaud Liard x L’Outsider ce vendredi 19 octobre de 18h à 21h30. Les œuvres des deux artistes seront exposées jusqu’au 18 novembre 2018.
ARNAUD LIARD
Issu de la scène graffiti parisienne, Arnaud Liard est un artiste multiple, mixant plusieurs domaines de la création pour obtenir un résultat surprenant. Dans un univers qui lui est propre, il défie les frontières entre les disciplines artistiques et propose une œuvre tout autant personnelle qu’universelle.
Après l’obtention d’un diplôme de peintre en lettre, il se consacre dès la fin des années 80 à la création de fresques murales, dans une approche graphique tournée vers la lettre. En 2001, il fonde le collectif TRBDSGN (Turbo Design) avec les graffeurs Hobz et Onde. Conçu comme un laboratoire de recherche plastique et graphique, le studio TRBDSGN explore les univers du design, du graphisme, et plus particulièrement pour Arnaud Liard, de la peinture sur toile. Ses différentes recherches le conduisent peu à peu vers de nouvelles textures et des sujets plus figuratifs, avec toujours, l’envie d’intégrer cette esthétique dite « de rue » dont il est issu. Avec la volonté de retrouver l’aspect des murs qu’il continue d’habiller ici et là, il enduit ses toiles de ciment avant d’y apposer son travail pictural. Les œuvres d’Arnaud Liard évoquent son intérêt pour
l’architecture, la ville et ses matières qu’il photographie depuis son adolescence. Des images qui servent de trame à mille et une histoires lorsque, dans son atelier parisien, l’artiste se mue en metteur en scène, mixant et remixant ses sujets volés dans des paysages urbains recomposés. Éternel explorateur, Arnaud Liard passe du figuratif à l’abstrait selon ses inspirations, posant à chaque fois un regard nouveau sur son environnement proche, à la fois sujet, muse et modèle.
——
L’OUTSIDER
L’Outsider est né en 1984. Il vit et travaille en Bretagne. Yann Le Berre, alias L’Outsider, s’initie dès 17 ans aux codes et techniques du graffiti – il est fasciné par la liberté et l’énergie de cette pratique qui investit l’espace urbain.
Ses études à l’École Boulle l’amènent à Paris en 2006.
Bien que souffrant de dyslexie aiguë, il a constamment travaillé avec les lettres et les mots. Progressivement, il développe un style caractéristique façonnée par l’architecture, le graphisme, l’art contemporain et élargie par la diversité des cultures qui l’inspirent. Son rapport au graffiti évolue peu à peu et se détache de la lettre révélant ainsi une audace transition vers l’abstraction et le constructivisme.
Des œuvres très graphiques, souvent colorées, qui percutent l’œil ou posent une énigme, et qui s’immiscent peu à peu dans le monde de l’art et dans l’univers des galeries. Cela s’est traduit par des expositions à Paris, Zurich et dans d’autres villes européennes. Néanmoins, il adhère toujours à la pratique dans l’espace public, qui repose principalement sur l’action spontanée, l’intuition et la spécificité du site.